Un numéro 2 est plus difficile à construire qu'un numéro 1 souvent conçu comme une vitrine donnant un aperçu de tout ce qu'on pourra y trouver à l'avenir. Ce second numéro de Workflow (qui semble définitivement avoir adopté une périodicité trimestrielle) est de ce fait le premier dont on peut vraiment évaluer le contenu. C'est donc avec un oeil plus critique qu'en octobre dernier que je l'ai lu.

L'amélioration la plus perceptible tient en un mot : structure. Cela commence dès la couverture, moins esthétique que celle du n°1, mais bien plus claire au sens où l'on prend connaissance de l'essentiel du contenu du magazine en un coup d'oeil. Bien des achats en kiosque se faisant sur la foi des promesses de couverture, la chose est d'importance. La lecture du sommaire confirme cette impression de meilleure organisation. Un numéro de Workflow sera donc composé d'un grand dossier thématique découpé en plusieurs sujets connexes, d'un ensemble de tutoriels et d'une rubrique de tests. À cela s'ajoutent des actus et quelques autres sujets courts. Et pour que le lecteur sache à tout moment où il se trouve, le dossier central est repéré par de courtes bandes latérales (visibles également sur la tranche). La maquette est clairement inspirée de celle du Monde de la Photo, ce qui n'est guère étonnant. Assez dense sans être étouffante, elle utilise pleinement le format presque carré du magazine. Jusqu'ici, tout va donc plutôt bien. Reste à voir si le fond est à la hauteur de la forme...

Première annonce de nouvelles optiques pour NEX en cette année 2013 qui devrait en accueillir bien d'autres si Sony suit son plan de route. Il faut entendre "NEX" dans son acception la plus large, laquelle englobe les caméscopes experts et professionnels qui partagent avec les appareils photo hybrides la même monture E.

L'objectif qui figure en image d'ouverture ci-contre est un nouvel exemple du bénéfice que les photographes peuvent tirer de la synergie entre les divers appareils de la famille NEX. Ce nouveau 18-200 présente des caractéristiques hors normes qui raviront les photographes vidéastes... ayant un budget confortable. Quant au 20 mm f/2.8 pancake qui vient à la suite du nouveau 16-50 pancake de kit, il confirme la volonté de Sony d'intégrer dans sa gamme optique NEX des objectifs qui préservent un encombrement minimum. Cette sortie commune d'appareils aussi dissemblables rappelle la grande polyvalence des NEX qui peuvent être ultra compacts avec un pancake (un NEX-5K avec ce 20/2.8 tient aisément dans une poche), léger et un peu plus encombrant avec le nouveau 16-50 de kit, ou plus lourd avec un puissant 18-200. Un reflex n'a que le choix d'être lourd et encombrant...

Le troisième volet du grand dossier sur la gestion des couleurs, publié dans le numéro 31 de Compétence Photo, était consacré au monde de l'impression. Pour l'écrire, j'ai testé plusieurs imprimantes sur une grande variété de papiers photo (lesquels feront peut-être l'objet d'un article complémentaire dans un prochain numéro). D'ici quelques jours, je publierai une review complète de l'imprimante A3+ que j'ai choisie pour mon usage personnel. En attendant, je vous propose le premier opus d'une série de reviews des papiers photo que j'ai appréciés parmi la bonne soixantaine que j'ai testés.

J'aurais pu commencer par l'un de ceux qui font l'unanimité comme les barytés de Hahnemühle, Canson ou Ilford. Leur tour viendra, mais j'ai finalement choisi celui dont les résultats m'ont d'autant plus stupéfait que je ne m'y attendais pas : le Slickrock Metallic Pearl de Moab. La chose était d'autant plus improbable que j'apprécie modérément les papiers très brillants, et moins encore lorsqu'ils ont été traités par azurants optiques (ce qui assure une meilleure blancheur, mais réduit leur longévité)...

Et pourtant, le Slickrock Metallic Pearl a quelque chose d'unique et même d'un peu magique en offrant aux images un effet 3D et un éclat métallique aussi saisissants que difficiles à décrire avec des mots. Impossible de s'appuyer pour cela sur des références connues tant le rendu du Slickrock est particulier et ne ressemble à aucun autre.

Le 32e opus de Compétence Photo est arrivé en kiosque en arborant pour la première fois une couverture mate que je trouve plaisante aussi bien à l'oeil qu'au toucher. C'est que je ne suis personnellement pas très glossy-fan et ce mat très légèrement satiné me convient bien, autant qu'il convient au noir et blanc de la photo de couverture annonçant le grand sujet sur l'art délicat du portrait. Écrit à quatre mains par Laurent Hini et Romain Philippon, ce sujet se concentre sur la prise de vue en lumière disponible et s'adresse en cela à tous les photographes (tout le monde ne dispose pas d'un studio personnel ni même d'un bon flash cobra). Deux sujets connexes complètent ce dossier : le second volet de la chronique Droit&Image de Joëlle Verbrugge intitulée Faire appel à un modèle, et la seconde partie de l'enquête sur la censure des images dans la presse signée par Émilie Lambert.

Xavier de la Tullaye s'est attaqué aux pièges tendus par les reflex en donnant des solutions pour les exploiter pleinement (les reflex, pas les pièges). Au menu, les modes d'enregistrement et de prise de vue, l'exposition, la balance des blancs, les problèmes de focus, etc. Quant à moi, je vous propose 24 pages sur les éditeurs et les modules externes de Lightroom avec un focus sur l'optimisation du flux de travail avec Lightroom et Photoshop.

Comme je n'ai pas listé tout le contenu de ce numéro, je vous invite à prendre connaissance de son sommaire complet, et en images, sur le site de Compétence Photo.

Les livres photo sont en vogue depuis quelques années. Ils sont venus prendre une place laissée largement vacante par les traditionnels albums photo de l'époque argentique. Non pas qu'il soit désuet de s'adonner au collage, mais les livres photo numériques ont atteint une certaine maturité : les outils de conception sont nombreux et souvent performants tandis que le résultat imprimé est globalement de bon niveau, et même excellent pour peu que l'on consente à y mette le prix.

Pour aider les photographes dans cet exercice un peu intimidant, Eyrolles a publié ces derniers mois trois ouvrages pour des publics et des objectifs différents. Je les ai lus avec d'autant plus d'intérêt que la création de livres photo est un projet personnel sans cesse repoussé faute de temps. Je n'ai donc guère d'expérience dans ce domaine hormis quelques essais de maquette réalisés avec Lightroom et InDesign. C'est avec le regard de celui qui a tout à apprendre que j'ai lu ces livres et que je vous propose aujourd'hui mes notes de lecture.

Free vient de mettre une fois de plus le feu à un baril de poudre, mais ce n'est pour une fois pas forcément une bonne nouvelle. En décidant de bloquer les flux des régies publicitaires, c'est le modèle économique de bien des sites web que menace le fournisseur d'accès. Passons sur le fait que ce blocage semble être partiel et concerner en premier lieu l'univers Google, car là n'est pas mon propos. Passons également sur la possibilité de désactiver ce blocage : l'opération est assez complexe pour un non technophile et j'imagine mal les internautes se ruer sur l'interface de gestion de leur Freebox pour le seul plaisir de retrouver des bandeaux publicitaires sur leurs sites favoris...

Cette décision de Free, si elle se confirme et fait boule de neige chez les autres FAI, met en danger la plupart des sites web professionnels qui devront diversifier leurs sources de revenus afin de ne plus dépendre de façon trop étroite, donc trop aléatoire, de la publicité. Cela pose d'une façon plus générale la question de la gratuité sur le web, mythe qui a fait des dégâts considérables dans les esprits et s'est étendu à des produits périphériques comme les biens culturels ou les logiciels. Je ne vous propose ici que quelques pistes de réflexion tant la question est complexe et protéiforme. N'hésitez pas à prolonger le débat en commentaires.

Alpha-numérique inaugure un nouveau système d'enregistrement et de connexion dont le principal intérêt (dans un premier temps) est de pouvoir poster des commentaires sans besoin d'entrer son nom, son adresse mail et le captcha, de corriger ses commentaires a posteriori et de bénéficier d'une publication automatique sans attente de modération. Ce système de modération était aussi contraignant pour vous que pour moi, mais c'était la seule solution pour lutter contre le spam avec l'ancien gestionnaire de commentaires.

Lors de l'inscription, vous devrez entrer un nom et un identifiant. Mettre votre vrai nom n'est en rien une obligation, d'autant moins que c'est le nom et non l'identifiant qui s'affichera par défaut au-dessus de vos commentaires. L'identifiant ne sert que pour la connexion. L'inscription est automatique dès lors que vous l'avez validée (vérifiez vos mails et jetez un oeil dans le Spam si besoin), mais une intervention manuelle est nécessaire pour bénéficier de la publication automatique des commentaires (ce qui peut prendre quelques heures à quelques jours).

Le nouveau gestionnaire de commentaires est en place, avec une CSS provisoire que je continuerai à améliorer les prochains jours. Le module latéral signalant les derniers commentaires publiés sera mis en place sous peu. N'hésitez pas à me signaler tout dysfonctionnement et à faire des suggestions d'amélioration.

L'année 2012 aura été rude pour l'industrie photographique qui a eu du mal à se relever des catastrophes qui ont frappé le Japon en 2011, peu aidée par la crise économique qui a restreint le budget de bien des photographes. Malgré cela, toutes les marques ont sorti de très beaux produits, notamment Sony avec l'Alpha 99, le NEX-7 et les compacts experts RX1 et RX100. L'utilisation massive des smartphones n'a heureusement pas eu les conséquences que beaucoup redoutaient sur le marché des compacts dont la petite régression s’explique, selon GfK, davantage par une maturité naturelle du segment plutôt que par une cannibalisation de la part des smartphones sur l’entrée de gamme. Seul segment à (fortement) progresser, celui des appareils compacts à objectifs interchangeables pour lesquels les prévisions 2013 restent très optimistes (plus de 20% de parts de marché des appareils à objectifs interchangeables, reflex ou hybrides). Dans un univers photo traditionnaliste dont l'inertie est très forte, ces parts de marché obtenues en à peine trois ans et malgré l'arrivée tardive de Nikon et Canon sont remarquables et très rassurantes tant le cimetière des innovations compte d'excellents produits. Nous aurons l'occasion d'en reparler.

Cet article, rangé dans la catégorie Gestion des couleurs, aurait pu figurer dans la rubrique Idées fausses tant le sujet abordé fait l'objet d'incompréhensions. Il s'inscrit d'ailleurs dans le prolongement de la chronique intitulée Idée fausse # 2 sur le format RAW et le rendu par défaut des logiciels, dans laquelle j'ai expliqué pourquoi les logiciels de développement produisaient des rendus différents, et pourquoi aucun ne pouvait prétendre mieux représenter la "vérité" que les autres, pas plus que ne le peut le Jpeg du boîtier. Si vous n'avez pas lu cette chronique je vous invite à le faire, car elle constitue uni introduction importante à ce qui suit.

Nous allons explorer la notion de colorimétrie d'un boîtier au travers de ses deux produits que sont le Jpeg et le Raw. Si le Jpeg est un pur produit de l'appareil et de son logiciel embarqué, le Raw nécessite d'être converti en externe par un logiciel de développement, ce qui complique un peu l'affaire. Pour quelle raison les couleurs ne sont-elles pas identiques alors que tous les fichiers proviennent de la même capture brute du signal, y compris le Jpeg direct ? Existe-t-il un logiciel meilleur que les autres dans ce domaine ? Est-il possible d'accéder à une colorimétrie aussi juste que possible ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de donner des réponses.

Il semble se confirmer que la fin du monde n'est pas pour tout de suite. À cette bonne nouvelle s'ajoute la prolongation de l'offre de remboursement Sony sur les plusieurs reflex et NEX. La liste des appareils concernés a été légèrement augmentée, puisqu'elle intègre désormais le NEX-5N. Valable jusqu'au 3 février 2013, la nouvelle offre de remboursement Sony est la suivante :

• 50€ de remboursement sur les NEX-F3, NEX-5R, NEX-5N et Alpha 37.

• 100€ de remboursement sur les Alpha 57, 65 et 77.

Une autre promotion concerne les NEX haut de gamme avec 100€ remboursés pour l'achat d'un NEX-6 ou d'un NEX-7 et de l'un des objectifs suivants : SEL16F28, SEL1855, SEL18200, SEL18200LE, SEL30M35, SEL50F18, SEL55210, SEL24F18Z, SEL1018F4 ou SEL35F18. Pour l'heure, cette offre n'a pas été prolongée et s'achève donc le 31 décembre. Le cas échéant, je signalerai sa prolongation.

Les détails et les modalités de ces deux offres sont disponibles sur le site de Sony dédié aux promotions : ODR1 et ODR2. Notez que d'autres offres de remboursement sont disponibles pour des compacts (jusqu'au 31 décembre) et des caméscopes (ODR prolongée jusqu'au 3 février 2013).