Jan
04
2013
Idée fausse # 13 : Free et le mythe de la gratuité sur l'Internet
Free vient de mettre une fois de plus le feu à un baril de poudre, mais ce n'est pour une fois pas forcément une bonne nouvelle. En décidant de bloquer les flux des régies publicitaires, c'est le modèle économique de bien des sites web que menace le fournisseur d'accès. Passons sur le fait que ce blocage semble être partiel et concerner en premier lieu l'univers Google, car là n'est pas mon propos. Passons également sur la possibilité de désactiver ce blocage : l'opération est assez complexe pour un non technophile et j'imagine mal les internautes se ruer sur l'interface de gestion de leur Freebox pour le seul plaisir de retrouver des bandeaux publicitaires sur leurs sites favoris...
Cette décision de Free, si elle se confirme et fait boule de neige chez les autres FAI, met en danger la plupart des sites web professionnels qui devront diversifier leurs sources de revenus afin de ne plus dépendre de façon trop étroite, donc trop aléatoire, de la publicité. Cela pose d'une façon plus générale la question de la gratuité sur le web, mythe qui a fait des dégâts considérables dans les esprits et s'est étendu à des produits périphériques comme les biens culturels ou les logiciels. Je ne vous propose ici que quelques pistes de réflexion tant la question est complexe et protéiforme. N'hésitez pas à prolonger le débat en commentaires.
Facebook, Instagram, les Drives dans le Cloud, autant d'outils web "gratuits" qui ont récemment défrayé la chronique quand les internautes ont découvert ou pris la vraie mesure du revers de la médaille. Revers que résume bien la fameuse phrase "Quand un produit est gratuit, c'est que VOUS êtes le produit". On a parlé de naïveté face aux protestations outrées d'internautes qui croyaient que tout cela leur était offert par bonté d'âme, sans que rien ne leur soit demandé en retour. En réalité, c'est là un effet direct du mythe de la gratuité qui a fait perdre sa valeur à toute chose d'apparence immatérielle, comme si elle n'était pas le fruit d'un travail. N'importe qui peut créer un blog gratuitement ou à très faible coût et s'y répandre à loisir ? Pourquoi aurait-on alors à payer pour accéder au contenu d'un site ou d'un blog ? Pourquoi acheter de la musique ou des films quand le streaming et le téléchargement les procurent gratuitement ? Pourquoi payer un logiciel alors qu'il en existe tant de gratuits ? Pourquoi Photoshop coûte-t-il si cher alors qu'une appli coûte 1 ou 2 euros sur l'App Store ou l'Android Market ? 600€ pour un Galaxy Note ou un iPhone 5 ? Du délire quand on a réellement fini par croire qu'un téléphone coûtait 1€ ! Pourquoi un livre électronique revient-il plus cher que le coût de mise à disposition, soit quelques euros dans le pire des cas ? Pourquoi un journal paierait 300€ pour une photo alors qu'elles sont à 1€ sur les microstocks ? Je pourrais en écrire des pages tant sont nombreuses les idées fausses qui découlent plus ou moins directement de ce mythe de la gratuité qui a tout nivellé par le bas...
La publicité a joué un rôle prépondérant dans la longévité de ce mythe en devenant le coût non monétaire d'accès aux services et aux contenus web. Sa forte croissance ces dernières années a fait croire qu'un modèle économique exclusivement fondé sur les annonceurs était possible. C'est ce modèle que menace la décision de Free de bloquer les régies publicitaires, lesquelles ont pourtant un certain nombre d'avantages : elles produisent des revenus proportionnels à la fréquentation des sites et ne sont pas directement gérées par lesdits sites, ce qui assure un minimum d'indépendance. Que se passerait-il si les régies ne devenaient plus assez rémunératrices ? Les sites se tourneraient vers d'autres modalités publicitaires bien plus problématiques, notamment des contrats directs avec les annonceurs avec à la clé des publireportages, des liens ou des articles sponsorisés. Je ne fais pas ici l'apologie des bandeaux publicitaires gérés par des régies, mais ils me semblent représenter un moindre mal.
Quoi qu'il advienne, il est probable que les sites web produisant un contenu de qualité se dirigeront à un terme assez court vers un modèle économique plus diversifié. De nombreux sites proposent déjà du contenu sur abonnement ou des suppléments payants. Ce modèle partiellement payant a le mérite de tirer vers le haut ce que le mythe de la gratuité a traîné dans le ruisseau, mais il faudra que la qualité et la valeur ajoutée soient au rendez-vous pour convaincre suffisamment d'internautes de changer de paradigme.
Pourquoi évoquer ce sujet sur Alpha-numérique ? D'abord parce que la menace concerne nombre de sites photo de qualité (et plus généralement de sites traitant de technologies) qui manqueraient singulièrement dans le paysage s'ils venaient à disparaître. Ceux qui sont adossés à des publications papier ou à des groupes de presse ayant les épaules larges bénéficient d'une diversification naturelle, mais les pureplayers sont en puredanger. L'autre raison est qu'Alpha-numérique est exempt de publicité et de toute forme de partenariat, ce qui me permet de parler de cela sans être juge et partie. En revanche, je soutiens ici en priorité les sites qui offrent un contenu de qualité, original et éditorialisé avec de vrais emplois à la clé. Les autres me sont sympathiques (ou pas), mais je considère qu'ils s'inscrivent plus dans une vraie logique de gratuité, celle du plaisir de partager...
Commentaires
Il ne restera plus qu'à bloquer tous les mails que l'on appelle "spams" et qui quotidiennement viennent impunément chier dans nos boîtes aux lettres.
Ainsi, l'air sera plus respirable sur l'internet.
Je crois que les gens sont prêts à payer pour un contenu de qualité dans un environnement plaisant; d'ailleurs, si Alpha-numérique mettait en place une sorte de portefeuille virtuel pour alléger ta note en fin d'année, tu serais surpris, mon cher Patrick, par les "dons": ça ne veut pas dire que les gens ont envie d'un retour sur investissement, ça veut tout simplement dire que les gens savent apprécier l'investissement humain de l'auteur qui passe du temps pour mettre en forme ses idées afin de les partager avec les autres.
Quant à Free, il fait du marketing, du buzz; pas sûr que les autres FAI suivent...
Pour ce qui est d'Alpha-numérique, si tu savais combien je reçois de messages pour coller de la pub ou établir des partenariats... Hier, j'ai même eu une proposition pour acheter quelques centaines ou milliers d'amis Facebook...
Je suis bien content de ne pas être obligé de passer sous les Fourches Caudines de la recherche de revenus...
Quant à Free, ils secouent le Landerneau du Web et ce n'est pas plus mal, mais j'espère quand même qu'ils ne vont pas maintenir la décision d'activer par défaut leur Adblock. Il faudra du temps pour que les internautes retrouvent le sens de la valeur des choses et évitent aux bons sites web un recours excessif à la pub.
Bon, il faut te le dire comment qu'on t'aime ?
Ah la la...
Voilà la phrase incriminée...
Pour moi, "moins cher que cher ... c'est beaucoup trop cher" et j'ai appris sur le terrain que "gratuit c'est trop cher".
Gratuit est un non-sens économique et les pays latins en font la triste expérience !
Alors oui ...
"Bloquer les pubs ? Toutes les pubs?
Bravo, excellente idée !"
"Je crois que les gens sont prêts à payer pour un contenu de qualité dans un environnement plaisant..."
... excellentes idées, à priori, mais le ver est dans le fruit depuis trop longtemps, pour que le grand nombre ne se laisse plus appâter par les "faux gratuits".
En ce qui me concerne, je paie mes logiciels, je paie mes stockages et j'utilise quelques très rares et très simples freeware également.
Concernant Free, je considère ce FAI comme trop cher pour moi, à long terme !
Ce monsieur a dû être élevé (gavé ?) à la mamelle de France-Télécom ou TDF ou Wanadoo ou Orange, et il est donc du côté de ceux dont la culture est de tondre le client.
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Ce monsieur a dû être élevé (gavé ?) à la mamelle de France-Télécom ou TDF ou Wanadoo ou Orange, et il est donc du côté de ceux dont la culture est de tondre le client.
Sur le fond est ce que tous ces dysfonctionnement ne seraient pas viscéralement les éléments constitutifs du modèle économique libéral de mondialisation tel que tous les gouvernement Français valident depuis au moins 50 ans et dont la pseudo Europe Communautaire est l'élément de proximité.
L'éloge de la pureté morale pourquoi pas mais si on refuse de dire que cette logique est majoritairement cautionnée par les différentes élections nationales des pays Européens depuis le démarrage de la CEE on se donne bonne conscience pour ne rien changer....Et on fait du Montebourg ..tout aussi productif
De là à parler de censure comme certains sites qui n'hésitent pas à mettre sur un pied d'égalité la pub (nommée pudiquement "communication") et les contenus, il y a un pas que je ne franchirai certainement pas.
Je pense que derrière tout ça il y a la guerre entre les fournisseurs d'accès et les sites qui vendent du contenu ou de la pub comme Google, Facebook, Apple ...
Les fournisseurs d'accès sont rémunérés par les abonnés. Google, Facebook et compagnie se rémunère sur la vente de contenu mais essentiellement sur la pub. Là on voit bien qu'il y a une différence énorme en terme d'argent. Google, Facebook & co sont des mastondontes et leurs résultats ne cessent de croitre d'année en année (voir la bourse). A contrario, les fournisseurs d'accès se battent pour des miettes et on les voit pleurer de plus en plus dans la presse.
Quand Free bloque l'accès à la pub ce n'est pas pour attaquer les sites internets vivant de la pub. C'est pour casser le modèle économique de Google. Si vous regarder bien lorsque vous cliquez sur les pubs c'est souvent "google ads" derrière. Le message de Free est clair. Si vous faites de l'argent sur mon dos (en utilisant mon réseau), il faudra passer par la caisse Monsieur Google.
Je pense que les autres FAI ne vont pas sanctionner Free mais attendre la réaction de Google and Co et du gouvernement.
Voilà mon point de vue.
Je te rejoins dans ton analyse, ça fait éclater la vérité au grand jour, trop de site sont dépendant de la régie de pub google qui du coup est en situation de quasi-monopole avec les abus que cela implique (chantage au dé-référencement avec la presse papier il y a peu de temps...)
Me Niel vient de jeter un pavé dans la machine bien huilé de google, certains sites vont y laisser des plumes mais c'est le prix à payer pour mettre un terme à ce modèle économique ou google ne perds jamais !
- Celui qui nous fout dans la "m...." n'a pas forcément de mauvaise intention, mais celui qui nous en sort en a rarement -
Et demandons nous ce que cherche Free en déclenchant cette action ? (Free, car c'est l'auteur de ce nouveau "buzz", mais les autres ne seront pas en reste ...)
Nous rendre service ?
Pour prendre un exemple plus proche de la photo, regardez Ken Rockwell qui est le roi pour enfoncer les portes ouvertes et se contredire toutes les deux phrases. Pourtant, ce gars est probablement le blogueur photo le plus lu et sans doute rémunéré du milieu.
1/ j'utilise déjà adblock donc free ne change pas grand chose
2/ Contrairement a ce que raconte de pseudo journaliste ce n'est en rien une prise d'otage (elle m’énerve cette phrase surtout dit par des journaliste).
3/ il ne faut pas abusé c'est pas si compliqué que cela de désactivé l'option de free
4/ certains site très bien abuse des pubs donc faut pas s’étonner
La publicité est un moyen de revenu pour certains sites, les revenus générés par la pub sont somme toute assez faibles mais ils ne sont pas nuls. Pour certains sites, la pub est un moyen comme un autre de payer l'hébergement.
Ensuite, je suis d'accord avec vous, Exover, la manipulation dans la Freebox n'est absolument pas complexe et il est simple de désactiver cette option, et puisqu'il est simple de désactiver cette option, il aurait été tout aussi simple de l'activer. Free aurait pu (ou aurait du) laisser le choix aux freenautes d'activer ou non cette option.
Reste à savoir à quoi l'on consent et à quoi l'on ne consent pas... Personnellement, je consens à offrir presque 40 € par mois à un fournisseur d'accès à Internet pour qu'il me permette d'accéder à Internet (pub incluses) et j'utilise un bloqueur de pub pour faire le travail... En revanche, je ne consens pas à ce que mon FAI bloque arbitrairement des adresses DNS pour une raison X ou Y. Là, ce sont des régies publicitaires, mais demain, ce sera quoi ?
Meilleurs voeux
A mon ptit niveau ......
Perso je vois cela comme un nouveau coup médiatique de Free .....
Et une tentative de " vengeance ", pour ne pas dire d'attaque de son modèle envers Google .....
Une chose est sûre à mes yeux .... beaucoup ne pourront payer pour continuer à accéder à des sites de qualités ...... et beaucoup de ces sites n'y survivront pas ...
Et je pense que la plupart des survivants, pas chers, ne seront pas de qualité, mais plutôt " sponsorisés/orientés " .....
Bref ..... une gratuité qui va tuer la liberté .....
Et entendons nous ( et ouvrons les yeux pour certains ..... ) ... Free est loin d'être une entreprise misanthrope, non ? .......
Je veux bien accorder que je ne suis peut être pas impartial ..
Mon site photo gratuit ( je ne peux pas me permettre une version payante ), comporte sur un ptit bandeau, la pub de mon hébergeur .....
Grave, je ne pense pas ....
Ce qui l'est c'est l’alternative qui doit être mise en place pour compenser cette perte sèche.
On connait la musique, et je ne fais pas de vilain jeu de mots. Virgin music n'a pas su s'adapter à cette réalité du culte du tout gratuit. Aujourd'hui, son modèle économique est mis à mal.
Les bons sites devront se tourner vers d'autres sources de revenus. Je ne pense pas que les dons soient une vraie solution même si je verse quelques dons au site qui le méritent....
Je suis abonné chez Free et je n’ai pas été choqué par cette mesure. C’est peut-être pour couper l’herbe sous le pied de Google, mais c’est aussi un coup de pub.
Un coup de pub pour un FAI qui va la bannir ! Alors ça devient très drôle…
J'ai écrit cet article pour soutenir les sites proposant du contenu de bon niveau financé par la pub. Je ne le regrette évidemment pas, mais les réactions outrancières de certains sites web m'ont fortement déplu. Parler d'atteinte à la neutralité du Net ou considérer que l'Adblock (pas seulement celui de Free, mais aussi ceux des navigateurs) est l'équivalent publicitaire du piratage est juste indigne. Ainsi donc, filtrer la pub intrusive comme le fait AdBlock Plus relève du vol de contenu. Comme sans doute aller pisser pendant la pub à la télé... Je veux bien croire que l'Adgate a fait souffler un vent de panique sur les éditeurs qui ne se financent que par la pub, mais il faut tout de même raison garder. Seule chose rassurante : ce ne sont pas les meilleurs sites qui ont hurlé le plus fort et en des termes faisant presque de Free un criminel contre l'humanité...
Cette histoire aura, à tout le moins, mis en évidence la fragilité du modèle économique de la plupart des sites web. Comme les tentatives de financement par abonnement ou donation ont pour la plupart été des échecs, le constat est donc que l'édition web présente une fragilité intrinsèque et sans parade évidente. La seule solution serait, comme je l'ai écrit dans l'article, que l'internaute change de paradigme et accepte de payer les contenus autrement que par la présence de pub. Difficile de dire ce qu'il en sera dans quelques années, mais je ne suis pas très optimiste sur ce point... :confused:
Citer :
"Google ne permet plus aux Windows Phones de se connecter au site mobile de Google Maps"
Google prend en otage les clients de cette plateforme tout simplement parce que ces personnes n'utilisent pas Androïd, qui est la leur.
J'ai été une des premiers utilisateurs de Gmail et à l'époque j'étais en admiration devant les fondateurs de Google qui affichaient une déontologie disons, saine.
Aujourd'hui, ils font passer les méthodes des années noires de Microsoft pour de simples jeux de cour de récréation.
Google avec le rachat de Motorola se lance dans le hardware.
Avec le rachat Nik software, ils mettent la main sur un des fleurons des éditeurs de logiciels photo, entre autres.
Si rien n'est fait pour les contrer ils mettront la main sur les fournisseurs d'accès et là les clients que nous sommes auront tout gagné!
Le fait que Free donne un coup de semonce à ce comportement hégémonique d'entreprises, qui de plus, ne payent pas d'impôts dans nôtre beau pays est une bonne chose.
Je ne suis pas chez Free, mais je soutient totalement leur initiative: à tout pouvoir il faut un contre pouvoir.
La plupart des sites intéressant renvoie souvent vers d'autres sites. En diminuant le nombre de site, on diminue d'autant le nombre de référence de contenu de liens !
Après, les revenus étant proportionnels au nombre de visiteurs, on peut aussi les considérer comme proportionnels à l'intérêt du contenu.
Sur mon antique windows mobile, la connexion au site en question est toujours possible.
Mais je suis d'accord pour penser comme toi, qu'une position dominante n'est pas saine pour le consommateur final.
D'ailleurs, Free n'essaie t-il pas d'être en position dominante avec ses offres hors normes?
Je viens de tester sur Windows Phone 7.5 Google Maps:
une toute petite carte inutilisable s'affiche et impossible d'agrandir ou de faire "glisser" la carte.
Cela ne doit concerner que les systèmes les plus récents: WP 7.5 et WP 8
Quoiqu'il en soit, il sera apparemment possible de supprimer cette option assez facilement.
ici une explication: http://www.gizmodo.fr/2013/01/03/free-freebox-pub.html
De ce constat, on pourrait donc imaginer bien d'autres systèmes de rémunérations des sites, sans passer par les publicités.
Je ne vois pas où vous voyez de la gratuité puisque l'accès au Web est payant, minimum dans les 200 euros/an (internet seul). Alors si en plus il faut s'abonner à des sites, combien en centaines d'euro par an en plus ? Vous comprendrez bien ici que pour beaucoup d'entre nous ce ne sera tout simplement pas possible.
Il est peut-être tout simplement irréaliste de pouvoir payer des équipes salariées avec un site Web, le Web est censé être une ouverture au monde, mais s'il devient ouvert uniquement à une élite ça ressemble à une fermeture pour la majorité d'entre nous.
Quitte à m'abonner, pour moi c'est à une revue papier, j'en achète déjà en kiosques, s'il faut choisir je sacrifierais les sites Web au profit des revues et journaux que j'achète, soit 1 hebdo 1 mensuel + 3 revues (mensuel, bimensuel, trimestriel). Au moins le papier ne tombe pas en panne et on peut lire même avec une coupure de "jus"...
Le Web est effectivement une ouverture sur le monde, et il y aura toujours une majorité de sites d'amateurs à accès gratuit. Reste à savoir si on veut trouver sur le Web des contenus de qualité issus d'un travail professionnel. Je comprends mal pourquoi on trouve normal de rémunérer un travail imprimé sur papier, mais pas le même travail proposé en ligne... :question:
Mais je suis aussi abonné à quelques revues en ligne de qualité, souvent pour soutenir leur travail dans un univers web où, malheureusement, le seul modèle économique est la publicité.
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