Jan
20
2009
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Écrit par Patrick Moll
Même s'il est désormais entré dans les moeurs et dans les pratiques de beaucoup de photographes, le format raw reste mystérieux pour les nouveaux arrivants dans le monde des reflex numériques. Malgré l'engagement fort d'auteurs comme Volker Gilbert ou Bruce Fraser et l'amélioration considérable des logiciels de traitement raw ces dernières années, beaucoup d'idées fausses circulent toujours sur ce format d'enregistrement.
Nous vivons dans un monde de zapping et de consommation immédiate où ce qui demande un effort n'est pas valorisé. Or le raw a le grand malheur de ne pas être une image directement "consommable" et de nécessiter un développement, à l'instar des films argentiques (d'où l'appellation, partiellement exacte, de négatif numérique). Alors parfois le photographe renonce face à cet obstacle à la simplicité et à l'immédiateté, en se convainquant que le raw ne sert à rien ou est inutile pour sa pratique photo, qu'il fait perdre du temps, et que sais-je encore...
Il ne s'agit pas ici de culpabiliser les utilisateurs de jpegs direct : la raison de ces renoncements est le plus souvent une méconnaissance du format raw et de ses possibilités, ainsi qu'une certaine crainte compréhensible devant la complexité apparente des logiciels de développement.
Nous vous proposons une série d'articles destinés à démystifier le format raw et à montrer que, loin d'être d'usage complexe et inaccessible, les logiciels dédiés sont à la fois simples, puissants et efficaces, moyennant un apprentissage qui n'est pas plus long ou ardu que celui d'un éditeur d'images classique. Des informations théoriques et techniques seront suivies par des considérations et des conseils sur le développement des raws issus des boîtiers Sony Alpha.