Jan
11
2011
Nous entamons une série de news brèves pour tenter de pourfendre certaines idées fausses que l'on croise fréquemment sur les forums (ou en commentaires d'Alphanum), et qui peuvent induire des actions ou des décisions erronées, parfois dommageables pour le photographe.
Idée fausse #1 : DxO Optics Pro ne serait pas utilisable lorsqu'un objectif n'est pas supporté

Le premier opus de cette série concerne le logiciel DxO Optics Pro, dont une spécificité forte est la correction automatique des défauts optiques pour les objectifs pris en charge. Une première erreur classique est de penser qu'il existe un module par objectif, alors qu'en réalité les modules corrrespondent à des couples boîtier/objectif. Un même objectif peut ainsi être supporté pour un boîtier et pas pour un autre. Pour savoir quels sont les modules disponibles pour un boîtier donné, allez sur la page du site DxO dédiée au matériel supporté, ou sur celle de téléchargement manuel des modules.
La communication de DxO Labs, longtemps axée sur les corrections optiques, a pu faire oublier qu'Optics Pro était d'abord un logiciel de développement de RAW. L'idée fausse la plus problématique est de croire que le logiciel n'est pas utilisable lorsque l'objectif utilisé ne bénéficie pas d'un module optique. C'est fort heureusement inexact : Optics Pro fonctionne très bien, de manière autonome, même sans télécharger le moindre module. Il est en revanche impératif que le boîtier soit pris en charge. A noter qu'en l'absence de module, vous avez tout de même accès à plusieurs corrections optiques, en mode manuel.
Il faut donc bien distinguer les deux fonctionnalités majeures d'Optics Pro : d'une part un remarquable logiciel de conversion de fichiers RAW, qui excelle aux hautes sensibilités, d'autre part une collection de modules de corrections optiques automatiques, plus ou moins vaste selon les marques et les boîtiers. Ces fonctionnalités sont complémentaires, mais si les modules ne sont pas utilisables sans le logiciel, l'inverse est parfaitement possible.
Commentaires
Cette précision reste toutefois une bonne initiative et merci à vous.
DxO Optics Pro n'est pas confondu avec un correcteur optique, l'erreur est seulement de croire que les modules sont nécessaires à son fonctionnement...
En tout cas c'est sûr que DxO ne communique pas assez sur les fonctionnalités disponibles hors couples "boîtier/objectif" officiellement supportés, et si je n'étais pas un lecteur d'alpha-numérique et du forum AlphaDxD, je serais moi aussi encore convaincu à ce jour qu'il n'est intéressant que pour les couples ayant un module disponible.
Ce qui est certain, c'est que la qualité du convertisseur RAW de la version 3 était bien loin de ce qu'elle est devenue. Les modules de corrections optiques, déjà très performants, représentaient alors l'intérêt majeur du logiciel.
DxO Labs est issue d'un spin-off de la société Vision IQ, spécialisée dans l'analyse en temps réel d'images vidéo. Il n'y avait donc qu'un pas à faire vers l'image fixe pour analyser et corriger les défauts créés par les faiblesses des objectifs. La conversion RAW est un autre métier, et l'amélioration a été progressive, pour atteindre le niveau d'excellence de la version 6.5.
Qu'il s'agisse des correction optiques ou de la conversion RAW, l'idée force de DxO Labs est d'offrir des solutions automatiques performantes qui simplifient la tâche des photographes. A cet égard, Optics Pro est unique. Mais il faudrait en effet qu'ils communiquent moins sur les modules optiques, que tout le monde connait, et plus sur la qualité de leurs algorithmes de développement.
En face, un logiciel comme Lightroom possède d'autres avantages, comme celui de prendre en charge l'intégralité du flux de production, du catalogage à la diffusion des images.
Je possède un Pendax K10d peut pris en compte dans DxO. Le véritable avantage de DxO par rapport aux autres ne me concernant pas, j'ai préféré Lightroom.
En revanche, mais peut être que je me trompe, à une époque, les corrections optiques de DxO n'étaient accessibles que pour les couples boitiers/objectifs pris en charge. Hors ces couples, point de salut, seul le développement était réalisable sans aucune correction optique.
Je crois que c'était la raison pour laquelle j'avais alors acheté Bibble qui était moins efficace mais plus souple quant à ce problème.
C'est bien d'avoir un choix si vaste... :twisted:
Je ne suis pas sûr que l'idée fausse à laquelle je m'attaque dans cette news remonte à aussi loin. Depuis que je connais Optics Pro, DxO Labs communique essentiellement sur les modules de corrections optiques (avec toutefois une inflexion depuis l'arrivée de la version 5). A juste raison d'ailleurs car ils sont sans égal, mais à l'arrivée, cela a peut-être restreint l'image du logiciel au yeux du public. C'est sans doute dommage aujourd'hui tant la qualité de la conversion RAW est bonne, mais les choses vont sans doute s'équilibrer avec le temps.
J'ai conservé le RAW d'une photo macro un peu floue (bougé du sujet ou MaP manuelle incertaine), prise par vent assez fort. Est-elle récupérable avec DXO, alors même qu'elle dont un JPG flou avec IDC (Sony) ?
L'objectif de l'accentuation est de compenser la perte de netteté due à la faiblesse des objectifs et aux diverses manipulations subies par l'image. Elle est très efficace dans ce cadre, ou dans les petites erreurs de MAP, mais moins s'agissant des flous de bougé qui présentent une structure de flous différente.
Concernant IDC, que j'utilise (pour le moment) simplement en automatique pour convertir les RAW en JPG, j'ai remarqué que la visualisation successive des RAW et des JPG sous PMB montre une amélioration de la netteté des détails. Est-ce bien le cas ou simplement une impression ?
Autre question, qui m'intrigue : à quoi sert le paramétrage d'enregistrement en RAW + JPG sur la carte mémoire puisque, en enregistrant uniquement les RAW, on peut ensuite générer les JPG sans plomber inutilement la capacité de la mémoire (vu que l'on n'enregistre que les RAW, qui prennent quand même 16 Mo à chaque image) ?
Les boîtiers tels que l'alpha 550 (celui-là je le connais un petit peu) offrent des possibilités très intéressantes pour améliorer les jpeg.
Je pense notamment aux modes DRO ou HDR, qui ne sont pas reconnus par les logiciels autres que PMB ou IDC, et qui peuvent apporter un plus réel au jpeg.
En ce qui concerne les cartes mémoire, elles sont désormais à un prix tel que ça ne vaut pas la peine de faire des petites économies d'espace. A 25€ la carte SD 16 Go classe 10, franchement... :wink:
Où ça ? Où ça ? :wink: J'ai payé ma MemoryStick 4 Go plus de 20 € et les 16 Go classe 10 sont introuvables en magasin ! :evil:
• Amazon.fr (www.amazon.fr/gp/offer-listing/B002WE4HE2/ref=dp_olp_new?ie=UTF8&condition=new) : 26,67€ en livraison gratuite (et même moins en achetant en angleterre, avec un délai de livraison
• Rue de Commerce (www.rueducommerce.fr/Photo-Video-Numerique/Carte-memoire/SDHC/TRANSCEND/3007265-Carte-Memoire-SDHC-16-Go-classe-10.htm) : 24,49€ + sans doute des frais de port (à voir)
Evidemment, ces prix ne se trouvent que sur le net, pas dans un magasin physique. Quoique... en cherchant bien, on trouverait peut-être... :wink:
Désolé, j'avais oublié de remettre mon nom dans le post précédent.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.