Sep
10
2009
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Écrit par Julien Fribaud
Après avoir vu la technique du fill-in au flash en faible lumière dans un
précédent article, je vous propose d'explorer l'utilisation de cette technique en forte lumière.
En faible lumière, nous avons vu que l'intérêt était d'équilibrer la lumière provenant du flash et la lumière d'ambiance pour un résultat naturel et agréable, en contournant la difficulté principale liée aux automatismes du boîtier. En forte lumière, le problème du manque de luminosité ne se posant pas, quel peut donc être l'intérêt du flash ?
Le principal problème pouvant se poser en forte lumière est la différence de luminosité entre les éléments situés à l'ombre et ceux situés en plein soleil, la dynamique du capteur mais surtout de l'écran ou du papier ne permettant pas de retranscrire un contraste aussi important.
En pratique, le problème se posera en situation de contre-jour, typiquement pour un portrait dans lequel le sujet sera dos au soleil, ou coiffé d'un couvre-chef plongeant tout ou partie de son visage dans l'ombre.
Dans ce cas de figure, on pourra utiliser le flash pour "déboucher" le contre-jour, comme nous l'avons vu à la fin de l'article précédent.
La méthode est simple et efficace, mais un problème différent de celui apparaissant en faible lumière pour le fill-in se pose : le flash intégré du boîtier ne fonctionne que jusqu'à la vitesse de synchro-X, variant selon les boîtiers (et l'utilisation de la stabilisation) entre 1/125 à 1/250 seconde. Ceci est dû au mode de fonctionnement de l'obturateur focal, qui au-delà de cette vitesse ne laisse pas le capteur découvert en totalité au moment de l'éclair de flash, générant une bande sombre sur l'image. Le boîtier refuse alors d'afficher une vitesse d'obturation supérieure.
Nous allons voir ce que cette limitation technique entraîne sur la portée du flash, et comment pallier ce problème...