En introduction, Jean-Marie Périer propose une « lettre à un débutant » qui pourrait se résumer à cette phrase qu'il écrit lui-même : « Dans la vie de tout photographe il y a un impératif, lequel est valable pour la plupart des métiers dits artistiques : avoir du talent et travailler beaucoup ne suffit pas, il faut en plus avoir de la chance. »
En effet, il eut cette chance d'avoir été élevé comme un fils par François Périer, qui l'introduisit dans le monde des artistes. C'est ainsi qu'il se retrouva, à 16 ans seulement, assistant de Daniel Filipacchi tout en travaillant en parallèle pour la presse. Grâce à l'empire de presse magazine bâti par Daniel Filipacchi et à son émission « Salut les copains », il pu approcher et suivre cette multitude d'artistes durant toutes ces années.
Jean-Marie Périer mit longtemps avant d'être reconnu dans le monde de la photographie, c'est pour cette raison que ses photos des années 60 restèrent longtemps méconnues.