Oct
30
2009
• Le Sony 50 f1.4
• Le Sigma 50 f1.4 EX DG HSM
• Le Minolta 50 f1.7 (old et RS)
• Le Sony 50 f1.8 DT SAM
J'évoquerai également, dans une partie spécifique, ce que donnent les deux f1.4 et le Minolta sur l'Alpha 900 car pour tous les "cinquantistes" convaincus, ces optiques (re)prennent tout leur intérêt sur les capteurs 24x36.
Quelques remarques préliminaires sur ce comparatif
Ce comparatif a été réalisé avec l'Alpha 700. Les photos ont été prises sur trépied, avec relevé de miroir et télécommande filaire, à 200 ISO, Super SteadyShot (stabilisation) désactivé. Les mesures ont toutes été faites manuellement, y compris la mise au point (afin d'éviter une éventuelle erreur de l'autofocus). Les RAW ont été dématricés sous Lightroom 2 avec les valeurs par défaut.
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A la question "lequel choisir entre ces deux là ?", je répondrais donc simplement "cela dépend de ce que vous cherchez !".
Entre les deux 50/1.4, le choix n'est pas évident car chacun possède des atouts. Le Sony est nettement plus compact et pique vraiment fort au centre. Le Sigma a pour lui l'homogénéité et question piqué au centre, il n'a rien à envier au Sony. J'en suis d'ailleurs très étonné car les premières images faites à main levée à PO avec le Sigma ne présageaient pas un tel résultat. Le Sigma présente également, de mon point de vue, le bokeh le plus fondu. N'oublions pas le HSM qui, s'il n'apporte pas plus de vitesse, amène un silence qui, selon les pratiques, peut être très appréciable.
En espérant que ce comparatif vous aura permis de découvrir un peu mieux les 50mm (non macro) de notre monture, je vous souhaite de faire un bon choix.
Quatre focales fixes 50mm face à l'Alpha 700
Après avoir testé récemment quelques 35mm, nous continuons aujourd'hui notre tour des focales fixes avec un aperçu des 50mm. Le 50mm est sans doute la focale fixe la plus prisée : d'une part, il s'agit de la moins chère car plus simple à concevoir, d'autre part que ce soit en 24x36 ou en APS-C, elle est polyvalente. En plein format 24x36, elle répond généralement aux besoins des personnes qui aiment sortir léger pour du tout-venant; en APS-C, le 50mm donne une focale équivalente à un 75mm qui est alors très appréciée, entre autres, pour faire du portrait.
Hors objectifs macro, notre monture n'offrait, jusqu'à très récemment, qu'une seule et unique solution en neuf : le Sony 50 f1.4. L'absence d'un 50mm à ouverture f1.8 a d'ailleurs fait les beaux jours de feu le Minolta 50 f1.7 sur le marché de l'occasion. Heureusement, Sony a enfin conçu un 50mm moins ouvert, et donc moins onéreux que le f1.4 : le 50 f1.8 DT SAM. Sans compter que, quelques mois avant cette sortie, Sigma a de son côté offert une alternative au Sony avec son Sigma 50 f1.4 HSM.
Nous nous retrouvons donc désormais avec un choix important. Je propose de vous présenter dans cet article quatre focales fixes 50mm, testées sur l'Alpha 700 :
• Le Sony 50 f1.4
• Le Sigma 50 f1.4 EX DG HSM
• Le Minolta 50 f1.7 (old et RS)
• Le Sony 50 f1.8 DT SAM
J'évoquerai également, dans une partie spécifique, ce que donnent les deux f1.4 et le Minolta sur l'Alpha 900 car pour tous les "cinquantistes" convaincus, ces optiques (re)prennent tout leur intérêt sur les capteurs 24x36.
Quelques remarques préliminaires sur ce comparatif
Ce comparatif a été réalisé avec l'Alpha 700. Les photos ont été prises sur trépied, avec relevé de miroir et télécommande filaire, à 200 ISO, Super SteadyShot (stabilisation) désactivé. Les mesures ont toutes été faites manuellement, y compris la mise au point (afin d'éviter une éventuelle erreur de l'autofocus). Les RAW ont été dématricés sous Lightroom 2 avec les valeurs par défaut.
Je vous donnerai mon interprétation, et vous pourrez vous faire la vôtre. Ce comparatif n'a pas vocation à affirmer un classement définitif, la rédaction d'Alpha-numérique n'ayant pas, à ce jour, les moyens de s'offrir une mire DxO et le protocole de tests qui va avec. Malgré toutes mes précautions, mon protocole ne peut donc être considéré comme parfait.
Voici donc nos quatre concurrents, présentés sans et avec pare-soleil. De gauche à droite : Minolta 50 f1.7 New, Sony 50 f1.4, Sony 50 f1.8 DT SAM et Sigma 50 f1.4 EX DG HSM.
Dans ce comparatif, plusieurs critères seront abordés :
• Une prise en main
• Le piqué
• L'autofocus
• Le bokeh
• La maîtrise des aberrations chromatiques
• Les résultats sur l'Alpha 900
• Un bilan
• Une prise en main
• Le piqué
• L'autofocus
• Le bokeh
• La maîtrise des aberrations chromatiques
• Les résultats sur l'Alpha 900
• Un bilan
I/ Prise en main
Au niveau de la finition/construction, le Sony DT est clairement en-dessous des trois autres : son côté tout plastique (baïonnette comprise !) fait assez cheap/jouet. Celui qui aime les objos tout métal risque d'être déçu. Cela dit, le 50 DT ne fait pas plus cheap que les 18-55 et 18-70 du kit de base et ne dépaysera donc pas les personnes qui achètent leurs boîtiers en kit. Les trois autres font plus "sérieux" à côté.
En ce qui concerne les pare-soleil, pour le DT, c'est simple, il n'y en a pas ! Ceci étant, sa lentille frontale étant plus renfoncée que celle du Minolta 50/1.7 (qui l'est déjà pas mal), et l'anneau frontale (là où sont inscrites les références de l'objo) étant plus petit, cela créé un pare-soleil "naturel". Au final, l'absence de pare-soleil sur ce DT est à mettre au même niveau que celui, intégré, du Minolta 50/1.7.
Le Sony 50/1.4 présente, lui, un véritable pare-soleil à baïonnette, mais cylindrique, et par conséquent moins efficace que celui en forme de tulipe du Sigma HSM.
Le Sigma est vraiment plaisant : robuste, bien construit, avec un véritable pare-soleil et... lourd !
Le Sony 50/1.4 présente, lui, un véritable pare-soleil à baïonnette, mais cylindrique, et par conséquent moins efficace que celui en forme de tulipe du Sigma HSM.
Le Sigma est vraiment plaisant : robuste, bien construit, avec un véritable pare-soleil et... lourd !
Pour ce qui est de l'encombrement, le plus léger est le DT avec ses 180 grammes. Il est un peu plus gros, motorisation oblige, que les Minolta 50/1.7 et que le Sony 50/1.4 (comme vous pouvez le voir sur les photos au dessus).
Le Minolta 50/1.7 et le Sony ont à peu de chose près le même gabarit. Niveau poids, le Minolta s'approche du DT avec 190 grammes et le Sony en pèse 260 avec son pare-soleil.
Le plus lourd et le plus encombrant est bien évidemment le Sigma : 560 grammes ! Le filtre de celui-ci fait 77mm de diamètre tout de même. S'il fera sans doute un peu gros sur une entrée de gamme, le gabarit du Sigma ira comme un gant à l'A900.
Petite précision quant aux poids donnés : les bouchons sont compris (enlever environ 10 grammes pour le bouchon arrière).
Le Minolta 50/1.7 et le Sony ont à peu de chose près le même gabarit. Niveau poids, le Minolta s'approche du DT avec 190 grammes et le Sony en pèse 260 avec son pare-soleil.
Le plus lourd et le plus encombrant est bien évidemment le Sigma : 560 grammes ! Le filtre de celui-ci fait 77mm de diamètre tout de même. S'il fera sans doute un peu gros sur une entrée de gamme, le gabarit du Sigma ira comme un gant à l'A900.
Petite précision quant aux poids donnés : les bouchons sont compris (enlever environ 10 grammes pour le bouchon arrière).
Un petit mot au sujet de la bague de mise au point ("map" pour la suite) : un peu ridicule et difficilement utilisable sur les Sony et le Minolta, elle est très agréable sur le Sigma.
Sur le Sony 50/1.4, elle est un peu plus agréable à utiliser que sur le DT et le Minolta car sa course s'étend sur 1/3 de tour et donc la précision est accrue. Les trois autres bagues n'ont qu'un quart de tour comme course. Malgré ce petit avantage, la plus agréable reste celle du Sigma : bien placée, elle tombe parfaitement sous les doigts et surtout, la motorisation HSM du Sigma permet la retouche du point à tout moment.
Cela m'amène à un point négatif du DT : l'AF n'est débrayable que sur l'objectif et pas via le boîtier, technologie SAM oblige.
Sur le Sony 50/1.4, elle est un peu plus agréable à utiliser que sur le DT et le Minolta car sa course s'étend sur 1/3 de tour et donc la précision est accrue. Les trois autres bagues n'ont qu'un quart de tour comme course. Malgré ce petit avantage, la plus agréable reste celle du Sigma : bien placée, elle tombe parfaitement sous les doigts et surtout, la motorisation HSM du Sigma permet la retouche du point à tout moment.
Cela m'amène à un point négatif du DT : l'AF n'est débrayable que sur l'objectif et pas via le boîtier, technologie SAM oblige.
Je terminerais sur la distance mini de map : identique sur les f1.4 et le Minolta (45cm), elle est plus courte sur le DT (34cm). Le DT permet donc un rapport de grandissement légèrement supérieur (1:5 contre 1:6,67 pour les trois autres).
II/ Piqué
En préambule, je signale que le Sigma et le DT (c'est à dire les 50mm les plus récents) cadrent un tout petit peu plus large que les anciens 50 (le Sony 50/1.4 est en fait une reprise de la dernière version du Minolta). La conséquence est une potentielle, mais infime, impression de meilleur piqué en faveur du Sigma et du DT étant donné que le même sujet semble "plus grand" sur les crops issus du Minolta 50 f1.7 et du Sony 50 f1.4.
Voici mon appréciation des résultats obtenus :
Voici mon appréciation des résultats obtenus :
• A f1.4 au centre, le Sony est devant. Il pique plus que le Sigma mais l'écart est faible écart. La plupart des Sigma à grande ouverture que j'ai essayés sont souvent plus mous que cela. Ce Sigma 50 HSM est bon, c'est une évidence.
Sur les bords, c'est étonnant : le Sigma est plus homogène que le Sony. L'écart est faible une fois de plus mais je ne pensais pas que le Sigma pourrait piquer plus que le Sony.
Bref, le Sony pique plus au centre mais est un peu moins homogène que le Sigma à pleine ouverture ("PO" par la suite).
Sur les bords, c'est étonnant : le Sigma est plus homogène que le Sony. L'écart est faible une fois de plus mais je ne pensais pas que le Sigma pourrait piquer plus que le Sony.
Bref, le Sony pique plus au centre mais est un peu moins homogène que le Sigma à pleine ouverture ("PO" par la suite).
• A f1.7 (f1.8 pour le DT) au centre, l'étonnement vient du DT. On remarque que l'image issue du DT est plus contrastée, donnant une meilleure impression de piqué, mais de mon point de vue le DT et les f1.4 piquent autant, seul le Minolta étant en retrait. Je dirais que le Sigma reste un peu derrière les Sony, mais c'est vraiment pour pinailler car dès f1.7, les différences au centre entre le Sigma HSM, le Sony DT et le Sony 50/1.4 deviennent quasiment imperceptibles.
Sur les bords, la palme revient au DT. Celui-ci est particulièrement homogène, la conception d'un objo DT (a fortiori sur un 50mm dont on dit que la formule optique est la moins exigeante à réaliser en termes de contrainte) expliquant sans doute cela. Quoi qu'il en soit, le DT est largement au dessus du lot, et c'est vraiment bluffant lorsqu'on sait qu'il s'agit de la pleine ouverture de cet objectif ! Le Sigma reste plus homogène que le Sony 50/1.4 qui, finalement (et étrangement), ne pique pas vraiment plus que le Minolta.
En bref, le DT est remarquable à PO. Si, au centre, les résultats sont difficilement différentiables entre les deux Sony et le Sigma, le DT est le plus homogène. Le Minolta est fidèle à sa réputation : à PO, il souffre d'une certaine mollesse.
Sur les bords, la palme revient au DT. Celui-ci est particulièrement homogène, la conception d'un objo DT (a fortiori sur un 50mm dont on dit que la formule optique est la moins exigeante à réaliser en termes de contrainte) expliquant sans doute cela. Quoi qu'il en soit, le DT est largement au dessus du lot, et c'est vraiment bluffant lorsqu'on sait qu'il s'agit de la pleine ouverture de cet objectif ! Le Sigma reste plus homogène que le Sony 50/1.4 qui, finalement (et étrangement), ne pique pas vraiment plus que le Minolta.
En bref, le DT est remarquable à PO. Si, au centre, les résultats sont difficilement différentiables entre les deux Sony et le Sigma, le DT est le plus homogène. Le Minolta est fidèle à sa réputation : à PO, il souffre d'une certaine mollesse.
• A f2 au centre, selon moi, le Sony 50/1.4 reste devant. Viennent ensuite le Sigma et le DT, ces trois-là se tiennant vraiment dans un mouchoir. Quant au Minolta, il reste en retrait, assez mou (comme à PO).
Sur les bords, le meilleur est selon moi le Sigma, mais la différence est presque imperceptible avec le DT. Viennent ensuite le Sony et, derrière, le Minolta.
En résumé, au centre, le Sony 50/1.4 me semble être le meilleur. Le Sigma conserve son avance en terme d'homogénéité et le DT étonne toujours autant. Ces trois loptiques sont bonnes à f2, le Minolta restant en net retrait, comme à sa PO.
Sur les bords, le meilleur est selon moi le Sigma, mais la différence est presque imperceptible avec le DT. Viennent ensuite le Sony et, derrière, le Minolta.
En résumé, au centre, le Sony 50/1.4 me semble être le meilleur. Le Sigma conserve son avance en terme d'homogénéité et le DT étonne toujours autant. Ces trois loptiques sont bonnes à f2, le Minolta restant en net retrait, comme à sa PO.
• A f2.8 au centre, le Minolta 50/1.7 devient (enfin) bon. Il reste néanmoins derrière car les 3 autres qui sont tous excellents. J'ai beau regarder, impossible de différencier ces trois objectifs. Obtenir une telle restitution des détails sur des crops 100% est vraiment bluffant.
Sur les bords, le Sigma reste toujours au-dessus des autres, et le Sony 50/1.4 rejoint enfin le DT. Le Minolta est dernier.
En bref, à f2.8 au centre, difficile de différencier les objos mis à part le Minolta (qui devient pourtant bon). Le Sigma garde donc une petite avance car plus homogène.
Sur les bords, le Sigma reste toujours au-dessus des autres, et le Sony 50/1.4 rejoint enfin le DT. Le Minolta est dernier.
En bref, à f2.8 au centre, difficile de différencier les objos mis à part le Minolta (qui devient pourtant bon). Le Sigma garde donc une petite avance car plus homogène.
• A f4, au centre comme sur les bords, le Minolta rejoint enfin les trois autres, et le résultat est excellent. Impossible pour moi de dire qui est devant ou derrière. A la limite, au centre, on peut placer le Minolta légèrement derrière, et encore, ce n'est pas évident.
En résumé, il est à cette ouverture bien difficile de deviner quelle photo est issue de quel objectif.
En résumé, il est à cette ouverture bien difficile de deviner quelle photo est issue de quel objectif.
• Aux plus petites ouvertures, les résultats sont tellement semblables, et excellents, qu'il est impossible de différencier les quatre optiques.
Pour conclure, je dirais que si le Sony 50/1.4 est le meilleur au centre, c'est le Sigma qui est le plus homogène, sans compter que le DT, dés la PO l'est aussi (homogène). Ce DT est vraiment bon, bien meilleur que le Minolta aux grandes ouvertures. Le Minolta ne rivalise qu'à partir de f4.
Enfin, avant que vous ne regardiez les images, je souhaiterais de nouveau insister sur le fait qu'il s'agit de crops 100% et que les décortiquer revient à observer un poster immense à 30 cm de distance, ce qui ne correspond pas à une situation réelle. En d'autres termes, les différences que vous observerez ne seront pas perceptibles sur de petits tirages et il faudra du A3 ou du A2 pour les mettre vraiment en évidence.
Voici la photo dans son ensemble avec les deux zones cropées (centre encadré en bleu et bord en rouge) afin que vous réalisiez à quel point les zones de crops sont petites.
Voici le tableau contenant tous les crops. A vous de vous faire votre opinion.
Cliquer sur les boutons afin de comparer les crops | |||||||||||||
Minolta 50 f1.7 | Sony 50 f1.4 | ||||||||||||
Centre | |||||||||||||
Bord | |||||||||||||
Sony 50 f1.8 DT | Sigma 50 f1.4 HSM | ||||||||||||
Centre | |||||||||||||
Bord |
III/ Autofocus
Parmi les quatre objectifs, deux sont motorisés : le Sigma HSM et le Sony DT SAM. Sont-ils plus rapides que les deux autres et accrochent-ils mieux leur cible ?
En ce qui concerne la vitesse, je n'ai constaté aucune différence sur l'A700. Ce sont des focales fixes et l'AF est de toute façon rapide, que l'objo soit motorisé ou non. Contrairement aux zooms, les courses de map sont très courtes et les lentilles bien moins lourdes et nombreuses à déplacer. Du coup, je ne ressens pas la différence de vitesse que j'avais pu constater entre le Tamron 70-200/2.8 (non motorisé) et un télé motorisé comme le Sony 70-200/2.8 SSM. Nous avons donc là quatre objectifs qui ne présentent pas de différence de vitesse de map. Je relativise tout de même mon propos car l'A700 est un boîtier dont le moteur AF est extrêmement véloce, et il en irait peut-être autrement avec des boîtiers plus anciens en monture A.
En ce qui concerne l'accroche, là également vous allez être surpris car je n'ai constaté aucune différence de précision. Après mes séries en MF, j'ai fait des séries de photos en AF et à chaque fois, l'accroche était bonne. J'ai pourtant choisi un sujet assez piégeux, dans un environnement pas très bien éclairé. Là également, je relativise mes impressions car sur un sujet en mouvement, peut être que l'AF-C donnerait des résultats différents selon qu'on utilise un objectif HSM, SAM ou non motorisé. Du coup, la question de l'accroche reste ouverte.
En ce qui concerne le bruit, le HSM est silencieux. Le SAM, lui, ne fait pas moins de bruit que le bon vieux Minolta 50/1.7 ou que le Sony 50/1.4, mais n'en fait pas plus non plus. Le bruit est simplement différent : plus aigu, plus strident. Simple question d'habitude je pense.
{jospagebreak_scroll title=Bokeh / AC}
IV/ Bokeh
Voilà un point très subjectif, mais je vais m'efforcer d'être le plus factuel possible. Pour comparer le bokeh de ces objectifs, j'ai placé en fond sur ma mire des éléments permettant de voir des transitions entre différentes couleurs.
Voici la scène pour rappel, avec les nouvelles zones cropées : une zone A, plus rapprochée, encadrée en bleu et une zone B, plus éloignée, encadrée en rouge.
Voici la scène pour rappel, avec les nouvelles zones cropées : une zone A, plus rapprochée, encadrée en bleu et une zone B, plus éloignée, encadrée en rouge.
Voici mon appréciation des résultats obtenus :
• A f1.4, on constate que les transitions sont plus crémeuses, fondues, avec le Sigma. Le bokeh du Sigma me semble sensiblement plus onctueux.
A f1.7 et à f2, je trouve les transitions du Sony 50 f1.4 et du Sigma bien plus fondues que celles du Sony DT et du Minolta. Le Sigma donne toujours un bokeh plus onctueux que celui du Sony 50 f1.4. Quant au Sony DT, c'est de loin celui des quatre qui présente le bokeh le moins fondu, son contraste élevé n'arrangeant guère les choses.
• A f2.8 et au-delà, je préfère le bokeh du Sony 50 f1.4, qui devient me semble-t-il plus onctueux que celui du Sigma. Je préfère d'ailleurs celui du Minolta à celui du Sigma car j'ai l'impression que comme pour le DT, les transitions du Sigma deviennent plus contenues.
Ci-dessous le tableau avec les crops sur les zones A et B :
Cliquer sur les boutons afin de comparer les crops | |||||||||||||
Minolta 50 f1.7 | Sony 50 f1.4 | ||||||||||||
Zone A | |||||||||||||
Zone B | |||||||||||||
Sony 50 f1.8 DT | Sigma 50 f1.4 HSM | ||||||||||||
Zone A | |||||||||||||
Zone B |
V/ Maîtrise des aberrations chromatiques
Pour les AC, j'ai choisi un sujet volontairement piégeux présentant de forts écarts de contraste. Les conditions de prises de vue sont les mêmes que pour la série sur le piqué. Je ne me suis pas spécialement appliqué pour la mise au point car mon souci était ici d'avoir des franges violettes et vertes sur l'anneau de droite. Mon sujet est discutable mais je n'ai pas trouvé de meilleure mire reproductible. Pour mes prochains comparatifs, je m'efforcerai de trouver une mire qui me permette de tester les bords, plus sensibles aux aberrations chromatiques.
Je précise également que les franges violettes (appelées "purple fringing") ne sont pas des aberrations chromatiques latérales. Dans mon cas, ce "purple fringing" est surtout dû au débordement des pixels blancs surexposés sur une zone sombre. Ceci étant, c'est un phénomène typique avec les capteurs numériques de nos appareils photo.
Enfin, j'ai appelé cette partie "AC" mais j'aurais très bien pu l'appeler "AC, purple fringing et flare" car le sujet choisi présente d'énormes reflets et, sans le vouloir, je me suis retrouvé avec une scène qui révèle un peu la réaction au flare de certains objos (je pense notamment au Minolta 50 f1.7 qui a particulièrement souffert).
Je précise également que les franges violettes (appelées "purple fringing") ne sont pas des aberrations chromatiques latérales. Dans mon cas, ce "purple fringing" est surtout dû au débordement des pixels blancs surexposés sur une zone sombre. Ceci étant, c'est un phénomène typique avec les capteurs numériques de nos appareils photo.
Enfin, j'ai appelé cette partie "AC" mais j'aurais très bien pu l'appeler "AC, purple fringing et flare" car le sujet choisi présente d'énormes reflets et, sans le vouloir, je me suis retrouvé avec une scène qui révèle un peu la réaction au flare de certains objos (je pense notamment au Minolta 50 f1.7 qui a particulièrement souffert).
Voici mon appréciation des résultats obtenus :
On remarque que le Sony 50/1.4 maîtrise bien les AC et surtout, des 4 objectifs, c'est celui qui semble le mieux résister au flare car les images issues du Sony 50/1.4 sont les plus contrastées.
De même, le Sigma donne des images bien contrastées : on retrouve du noir profond contrairement aux images issues du Minolta 50/1.7 ou du Sony DT.
Vous pourrez voir par exemple que le Minolta 50/1.7 semble très bien maîtriser les AC mais l'image perd énormément de contraste, ce qui fausse un peu la comparaison des franges de couleurs.
De même, le Sigma donne des images bien contrastées : on retrouve du noir profond contrairement aux images issues du Minolta 50/1.7 ou du Sony DT.
Vous pourrez voir par exemple que le Minolta 50/1.7 semble très bien maîtriser les AC mais l'image perd énormément de contraste, ce qui fausse un peu la comparaison des franges de couleurs.
En résumé, mon sujet n'est sans doute pas idéalement choisi car la résistance au flare fausse les comparaisons des AC.
Ci-dessous le tableau avec les crops aux ouvertures f1.4, f1.7, f2, f2.8 et f4 :
Cliquer sur les boutons afin de comparer les crops | ||||||||||||||||||
Minolta 50 f1.7 | Sony 50 f1.4 | Sony 50 f1.8 DT | Sigma 50 f1.4 HSM | |||||||||||||||
Crop |
VI/ Résultats sur l'Alpha 900
Dans cette partie, il ne sera question que des deux 50 f1.4 et du Minolta 50 f1.7. En effet, le quatrième objectif étant DT, il n'est utilisable sur l'Alpha 900 qu'en mode crop, c'est-à-dire qu'il cadre alors comme un 75mm.
Sur un capteur 24x36, on retrouve la focale très polyvalente de 50mm. C'est donc sous l'angle de la polyvalence que nous allons évaluer le comportement de ces trois objectifs. J'aborderai ainsi les points suivant dans cette partie :
• L'encombrement
• Le piqué
• Le vignetage
• Le piqué
• Le vignetage
Les autres points (bokeh, AC et AF) ne seront pas abordés car je n'ai senti aucune différence notable avec l'Alpha 700. Je précise que les images ont été faites dans les mêmes conditions que celles issues de l'Alpha700 (cf les remarques préliminaires en début d'article).
a) L'encombrement
Il n'y a rien de bien différent par rapport à l'Alpha 700, les objectifs n'ayant pas soudainement changé de poids ou de dimensions. Simplement, en ce qui concerne l'encombrement, il me semble intéressant de vous montrer les gabarits de chaque couple "boîtier/objectif". Vous remarquerez ainsi à quel point le Sigma est imposant par rapport au Minolta, surtout lorsque le pare-soleil est monté. Le Sigma a tout simplement le gabarit d'un zoom. On perd du coup, avec lui, un des avantages des focales fixes : la compacité.
Vous trouverez ci-dessous différentes vues des couples : vue de face, de profil et de dessus.
Cliquer sur les boutons afin de comparer les vues | |||||||||
Face | Profil | Dessus | |||||||
Vue |
b) Le piqué
En ce qui concerne le piqué, les exigences ne seront pas les mêmes qu'avec l'Alpha 700 : sur les capteurs APS-C, seul le centre des lentilles est utilisé contrairement aux capteurs 24x36. Les faiblesses sur les bords deviennent donc déterminantes sur ces derniers.
Je n'ai pas noté de différence fondamentale au centre, sans doute parce que la densité de pixels est, à peu de chose près, équivalente entre l'Alpha 700 et l'Alpha 900 (l'Alpha 900 a plus de pixels, mais ils sont étalés sur une surface plus grande que celle de l'Alpha 700). Je ne m'attarderai donc pas sur les résultats au centre, ils sont très proches de ceux obtenus avec l'Alpha 700.
En revanche, sur les bords et les angles, il convient d'y regarder de plus près.
En revanche, sur les bords et les angles, il convient d'y regarder de plus près.
Voici mon appréciation des résultats obtenus sur les bords :
• A f1.4, le Sigma est devant. Cela se voit assez nettement car il y a un dédoublement visible sur le crop issu du Sony. Le Sigma n'est pas bon pour autant : ils sont tous deux mous sur les bords.
• A f1.7, le Sigma reste devant, puis vient le Sony et le Minolta qui, à f1.7, ne fournit pas un meilleur piqué que le Sony à f1.4 : cela reste mou.
• A f2, on note le même comportement qu'à f1.7, à ceci près qu'avec le Sigma, le dédoublement semble s'estomper. Cela reste toujours mou.
• A f2.8, l'ordre est inchangé. En revanche, sur le Sigma, l'image ne dédoublonne plus et on obtient un bord qui devient bon, contrairement aux deux autres. A noter également que sur le Sigma, on peut apercevoir de l'aberration chromatique (frange rouge sur le bord droit du visage). Le Minolta reste mou et le Sony s'améliore nettement mais pas assez pour être qualifié de "bon".
• A f4, ils sont tous bons, e le Sigma me semble rester légèrement devant. A des ouvertures encore plus petites, les trois objectifs se valent et les différences deviennent imperceptibles à mes yeux. Tous deviennent alors homogènes.
Voici la photo dans son ensemble avec la zones cropée, encadrée en bleu. Gardez en tête également que les crops 100% issus de l'Alpha 900 ne sont pas comparables avec ceux de l'Alpha 700 étant donné la différence de format de capteur : si les différences étaient presque invisibles sur des tirages avec l'Alpha 700, c'est encore plus vrai avec l'Alpha 900 à taille de tirage équivalent.
Voici le tableau contenant les crops. A vous de vous faire votre opinion.
Cliquer sur les boutons afin de comparer les crops | |||||||||||||||||
Minolta 50 f1.7 | Sony 50 f1.4 | Sigma 50 f1.4 HSM | |||||||||||||||
Bord |
c) Le vignetage
Pour comparer le vignetage, je fonde mon jugement sur les images utilisées pour évaluer le piqué. Celles-ci présentent en effet un fond beige uni qui, s'il ne permet pas de mesurer la perte de luminosité, permet au moins de la comparer entre les trois objectifs.
Voici mon appréciation des résultats obtenus :
• A f1.4, le Sigma vignette beaucoup moins que le Sony. "Il n'y a pas photo !" comme on dit.
• A f1.7, le Sigma est toujours devant. On note d'ailleurs un net recul du vignetage à cette ouverture. Le Sony vignette moins que le Minolta mais dans les deux cas, la perte de luminosité dans les angles nécessite une correction en post-traitement si l'on souhaite obtenir une image à la luminosité uniforme. Il en va demême pour le Sigma, mais seniblemennt moins.
• A f2, le Sigma est toujours devant, mais il ne présente pas de grandes différences par rapport à f1.7. Les deux autres progressent mais le Minolta reste derrière.
• A f2.8, on commence à avoir une image acceptable pour les trois objectifs, qui se valent.
• A f4 et au delà, on ne distingue plus le vignetage.
Ci-dessous, le tableau avec les images des trois objectifs de f1.4 à f5.6. Je vous invite à comparer les angles du haut :
Cliquer sur les boutons afin de comparer les images | |||||||||||||||||
Minolta 50 f1.7 | Sony 50 f1.4 | Sigma 50 f1.4 HSM | |||||||||||||||
Vignetage |
VII/ Bilan
Ce bilan, comme tout jugement, est subjectif et une autre personne pourra avoir un ressenti différent. Je ne désignerai donc pas de "vainqueur" car ces objectifs sont bons et il n'y a pas parmi eux de "mauvais choix". En revanche, il me semble assez clair qu'il faut les diviser en deux catégories : d'un côté les f1.4 et de l'autre les f1.7/f1.8. Pourquoi ? Tout d'abord pour une simple raison de prix. Le Sony DT se trouve dans les 140 euros neufs et le Minolta, d'occasion, autour de 100 euros, tandis que les prix neufs triplent avec le Sony à 369 euros et le Sigma à environ 450 euros.
Il faut également bien distinguer le Sony DT SAM des autres car des 4, c'est le seul qui n'est pas compatible avec le format 24x36.
En dehors des considérations de budget et de compatibilité, on peut se pencher sur d'autres aspects :
Entre les deux 50mm f1.7 et f1.8, pour un capteur APS-C, le Sony 50 DT est optiquement meilleur : il pique plus, est plus contrasté et maîtrise mieux les AC. Le bon vieux Minolta n'est pas à jeter, loin de là, mais au niveau piqué, il est derrière. En revanche, il conserve pour lui des atouts de premier ordre par rapport au DT : il est compatible 24x36, est bien mieux construit (et est donc plus rassurant) et personnellement, je préfère largement son bokeh à celui du DT.
De même, je n'en ai pas parlé jusqu'à maintenant mais j'imagine que plusieurs d'entre vous l'auront remarqué : le Minolta 50/1.7 présente des images plus chaudes. Certains apprécieront, d'autres non.
De même, je n'en ai pas parlé jusqu'à maintenant mais j'imagine que plusieurs d'entre vous l'auront remarqué : le Minolta 50/1.7 présente des images plus chaudes. Certains apprécieront, d'autres non.
En résumé, bien que ce DT ait suscité beaucoup de débats, c'est un bon objectif. En revanche, la technologie SAM ne m'a pas convaincu : sur ce genre d'optiques à focales fixes, elle n'a rien d'indispensable, au contraire de zooms comme le 55-200 qui en tirent avantage. Le plus inquiétant est que ce type de motorisation intégré présage peut-être la fin de la motorisation des futurs boîtiers entrée de gamme.
A la question "lequel choisir entre ces deux là ?", je répondrais donc simplement "cela dépend de ce que vous cherchez !".
Entre les deux 50/1.4, le choix n'est pas évident car chacun possède des atouts. Le Sony est nettement plus compact et pique vraiment fort au centre. Le Sigma a pour lui l'homogénéité et question piqué au centre, il n'a rien à envier au Sony. J'en suis d'ailleurs très étonné car les premières images faites à main levée à PO avec le Sigma ne présageaient pas un tel résultat. Le Sigma présente également, de mon point de vue, le bokeh le plus fondu. N'oublions pas le HSM qui, s'il n'apporte pas plus de vitesse, amène un silence qui, selon les pratiques, peut être très appréciable.
En espérant que ce comparatif vous aura permis de découvrir un peu mieux les 50mm (non macro) de notre monture, je vous souhaite de faire un bon choix.
Commentaires
Il est un peu mou mais donne un certaine douceur à mes images.
A l'époque, il ne valait que 150 francs je crois, en kit avec la plupart des minolta...
C'est amusant de voir l'évolution des prix. Les optiques récentes ne sont pas vraiment meilleures je trouve, vu l'écart de prix !
Le Sigma est en effet très bon. Personnellement, si la compacité n'était pas un critère déterminant pour ma pratique, je l'aurais gardé.
Bigbang, en 2000, le 50/1.7 était vendu à presque 1000 francs. Je ne sais pas à combien il était à la fin des années 80 mais je doute qu'il ait été à 150 francs.
Sinon, je peux t'assurer que les optiques récentes sont meilleures. Si en termes de piqué, ces améliorations ne se voient que sur grands tirages et aux grandes ouvertures, il y a d'autres critères important comme la résistance au flare. Sur ce point, le nouveaux Sony 50/1.8 DT est loin devant.
Après, tout dépend de la pratique de chacun et il est évident que pour celui qui est satisfait de son 50/1.7, qui ne l'utilise qu'au delà de f4 et tirant rarement des A3, il n'y a strictement aucun intérêt à changer d'objectif.
Le 50 ne pouvait pas être à 1000 francs...
Je me souviens qu'à l'époque, tout le monde s'empressait d'acheter un autre objectif type 28-80 pour s'affranchir de cette optique considérée comme basique.
Avec le recul, les 28-80 sont moins bons optiquement pourtant... Le 50 du kit était assez mal considéré et faisait "pauvre".
Quand au flare, est-ce un problème ?
Je ne mets jamais de pare soleil et je n'en ai jamais vu sur mes photos.
Sinon, oui, le flare est un problème, et encore plus avec le numérique car les capteurs sont réfléchissants. Celui des A850 et A900 le sont encore plus vu leur taille.
Je mets toujours les pare-soleil en ce qui me concerne. Je trouve cela très important ; l'air de rien, ils évitent, entre autres, la perte de microcontraste du à de la lumière parasite. Le flare ne se traduit pas nécessairement par les halos lumineux que l'on voit en forme de polygone et les conséquences de l'absence de pare-soleil ne se voient donc pas forcément facilement.
Je ne peux que recommander l'utilisation des pare soleil.
Enfin, pour en revenir au 50/1.7, comme je le disais plus haut, Bigbang, à partir du moment où on est satisfait de son optique, il n'y a aucune raison d'en changer, c'est évident. Mais on ne peut pas dire que les trois objectifs présentés dans cet article n'apportent rien par rapport au Minolta 50/1.7 ; ce serait une erreur.
Merci pour la qualité de ce lieu !
Hors-sujet : connaissez vous des logiciels 64 bits dans le domaine de l'image (hors CS4...) ?
Je viens de passer à seven 64 bit...
Je me permets simplement une petite rectification : ce lieu n'est pas un forum mais un site.
Et afin de rester centré sur les 50mm et de ne pas partir dans un hors sujet, je t'invite à poser ta question sur les logiciels 64 bits sur le forum AlphaDxD (tu trouveras l'adresse dans les liens, en haut). Les membres se feront une joie de te répondre.
Dommage que le Min 50/1,7 "old" n'ait pas fait l'objet de quelques essais séparés. En effet, j'en ai eu plusieurs ainsi que des new et les old étaient plus piqués et contrastés que les new. Probablement dû aux traîtements multicouches qui devaient différer d'un modèle à l'autre.
Au sujet du Minolta 50/1.7 version old, comme dit dans l'intro, il a bien été testé.
Je n'ai en revanche pas publié les résultats puisqu'en théorie, ils ne sont pas censés être différents de ceux obtenus avec la version New.
En l'espèce, les résultats étaient moins bons et je n'ai donc gardé que ceux de la versions New.
Le problème avec la version old est la disparité des contrôles de qualité ; on peut donc tomber sur un très bon objectif, tout comme tomber sur un objectif moyen. C'est également ce qui est souvent reproché à la version old du Minolta 50/1.4.
Et il l'est en effet, je l'utilise à chaque shooting théâtre à f/2 et f/2.8. A f/2 il est déjà très bon au centre (ce qui est le plus important pour moi, les bords et les angles au théâtre étant souvent dans le flou de MAP), et à f/2.8 il est très bon de manière homogène et presque excellent au centre. A f/4, c'est une tuerie... :wink:
Comme Patrick, j'utilise sans aucune appréhension mon 50/1.4 à f2 et f2.8 en photo de concert et j'en suis ravi.
Jetez un oeil sur l'article (www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=284:reparer-un-objectif-minolta-50mm-f17-au-diaphragme-gomme&catid=51:bricolage&Itemid=295) qu'Omer avait écrit sur ce sujet.
Qu'en est-il du Minolta 50mm 1.4 old ?
Je comprends bien que le design n'est plus le même que le Sony ou le Minolta RS, mais vaut-il la peine par rapport à un Minolta 50 1.7 par exemple ?
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