Jui
27
2011
- Détails
-
Écrit par Julien Fribaud
S'il est un boîtier qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, c'est bien lui : le Sony Alpha 55 (ainsi que son petit frère Alpha 33). En effet, ses performances inédites à ce prix (capteur, hauts ISO, rafale) mais surtout sa visée électronique ont remué les certitudes. "Faux reflex, bridge à objectifs interchangeables", etc, à titre personnel je m'en tiens à la dénomination choisie par Sony : ce n'est pas un SLR (Single Lens Reflex), mais un SLT. Foin de ces considérations élitistes et des positions fermement défendues par des détracteurs qui n'ont la plupart du temps pas pris la peine d'essayer le boîtier, j'ai voulu le tester en situation réelle. Tant qu'à faire, dans une situation discriminante pour ses points forts et points faibles : le motocross.
Après une brève prise en mains il y a quelques mois, je convenais de l'utilité d'une visée électronique en faible lumière ou pour la possibilité d'y afficher des informations variées. J'avais apprécié son image de visée quasiment aussi vaste que celle d'un A850, mais j'avais aussi trouvé le viseur "saccadé", un peu juste en dynamique, et assez perturbant. De bon augure pour les boîtiers futurs, mais pas encore convaincant en l'état à mon goût. Pas de quoi se forger un avis sur des bases aussi maigres, quoique d'autres ne s'en privent pas et en font même une profession de foi...
J'ai pu disposer d'un Alpha 55, d'un Zeiss 16-80 et d'un Sony 70-200 G f/2.8 le temps d'un reportage sur une manche de championnat de motocross. Déjà de quoi faire saliver bon nombre d'amateurs, avec deux objectifs tout à fait adaptés à la pratique si l'on peut être proche de la piste (c'était mon cas). Je vous propose un compte-rendu de la prise en main du boîtier, des spécificités du viseur ainsi que de mon appréciation sur ses performances globales.