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2011
Compétence Photo n°25 / Novembre-décembre 2011
Le numéro 25 de Compétence Photo est en kiosque. C'est toujours délicat de chroniquer un magazine dans lequel on écrit, et c'est pour cela que je me limite à quelques lignes, mais je le dis quand même : c'est un bien beau numéro.
Deux dossiers pratiques sont à la Une :
• Optimisez la netteté de vos images, écrit par votre serviteur. L'accentuation est un sujet essentiel, mais trop souvent négligé par les photographes. J'avais été un peu frustré par le petit nombre de pages dont j'avais disposé pour traiter ce sujet dans le hors série sur le format Raw. J'ai pu ici m'étendre sur 22 pages, et il fallait bien ça...
• Filmer avec son reflex, écrit à six mains par Xavier de la Tullaye, Emmanuel Rondeau et Jérémy Mathieu. C'est le premier cité qui a traité la partie sur le choix d'un reflex. L'exposé est très clair, et les spécificités de chaque solution sont bien mises en évidence (y compris celles de la technologie Translucent de Sony). Les conseils de prise de vue donnent une base solide pour bien débuter et ne pas filmer au petit bonheur la chance.
Parmi les autres sujets abordés dans ce numéro, citons également le grand comparatif des livres-photo, précieux avant les fêtes, la phonéographie qui commmence à trouver ses lettres de noblesse, et un article pratique remarquable sur la numérisation des diapos et des négatifs avec un reflex (qui peut être aisément étendu au scan d'images anciennes).
Le sommaire complet et en images est disponible sur le site de Compétence Photo.
Commentaires
Mais qu'est-ce donc la phonéographie ?
Merci
Luc O
Cela étant, tu rectifies la définition de la phonéographie comme s'il s'agissait d'un terme consacré dont la signification profonde aurait été écorchée. Une rapide recherche sur Google montre que ce néologisme n'existe pas vraiment : 15 entrées en tout et pour tout (parmi lesquelles plusieurs pour Compétence Photo) contre plus de 1000 pour iphonéographie. Il n'est donc pas certain que sa signification parvienne réellement à s'étendre à tous les smartphones, malgré l'intention louable du dossier.
Il aurait fallu, à tout le moins, construire un néologisme moins proche d'iphonéographie, ce qui aurait été d'autant plus judicieux que phonéographie signifie étymologiquement "dessiner avec la voix". Cela n'a guère de sens a priori et un rapport peu évident avec l'activité à laquelle il prétend donner un nom, alors qu'iphonéographie se comprend immédiatement. On verra avec le temps ce que devient cette dénomination...
Je trouve aussi que phonéographie n'est pas très heureux qui rappelle qu'un iPhone ou un téléphone est un appareil pour transporter la voix au loin. Etonnant non ?
Pourquoi pas phoneshooting ? aucune entrée sur google. Un néologisme absolu qui au moins n'est pas une chimère anglogrec comme phonéographie.
Assez bavardé, il faut aller acheter ce magazine.
Allons bon... :roll:: C'est dommage de le recharger à chaque fois sur une tranche de réacteur nucléaire !
A propos d'OPA, penses-tu que l'économie, mot construit avec le même préfixe, à le moindre rapport avec l'écologie ou la biologie ?
Je te rejoins sur le choix d'un nom moins proche que iphonéographie.
Mais :
1/ Je l'ai repris d'une lecture et non inventé
2/ Je n'ai pas (encore la prétention de créer des néologismes
3/ Malgré mon faible pour la marque à la pomme, je préfère, quand cela est possible, ne pas associer une marque à une technique disponible chez d'autres fabricants et donc non exclusive.
4/ Je ne crois pas trop à la pérennité du terme phonéographie. Il s'agit davantage d'une appellation qui ne demande qu'à grandir. On parle également de "photographie mobile". Cette dénomination reste également discutable puisqu'un apn est portable par définition. Nous verrons donc bien à terme quels appareils serviront réellement à la photographie et comment chacun appréhendera cette "nouvelle" photographie.
5/ Le terme employé suscite l'étonnement, la curiosité, le débat et donc l'intérêt autour de cette nouvelle pratique. Tant mieux.
Phoneshooting ? On perd la racine grecque, c'est dommage.
Finalement, je pense qu'à terme on reparlera tout simplement de... photographie. Et c'est bien là l'essentiel.
Tiens, dans le même genre, si tu veux te marrer, jette un oeil sur ce dictionnaire xyloglotte (www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/archives/Divertissement/Humour/Dictionnaire%20langue%20xyloglotte%20%28eleves%29.pdf), c'est à mourir de rire (même si inégal).
Bon, c'est pas tout ça, mais c'est que j'ai un dossier à écrire, moi. Heureusement que mon rédacteur en chef ne sait pas que je perds mon temps dans des débats sémantiques à forte tendance diptérosodomite... :wink:
A le mérite d'avoir double significations de téléphone et de télé (à distance)
même si le mot existe déjà
http://fr.wiktionary.org/wiki/téléphotographie
Je crois qu'on aura du mal à trouver une dénomination qui va bien. Il y aurait éventuellement photophonographie, mais dans le genre horrible... :wink:
MOI QUI SUIS UN AMATEUR ECLAIRE PAR TES
COMMENTAIRES TRES PRO. EN MODE VIDEO QUE ME CONSEILLES TU COMME OBJECTIF SILENCIEUX POUR MON A77 ? MERCI.
Comme objectif pour la vidéo, j'aurais envie de te conseiller le nouveau 16-50/2.8 qui est très silencieux, mais je trouve que la bague de zoom est un peu ferme, ce qui n'est pas idéal en vidéo. Cela étant, c'est ce qu'il y a de mieux en courtes focales. En plus longues focales, le Sony 70-300 mm ferait bien l'affaire, de même que le Sigma 50-150/2.8. Il y a aussi le Sony 70-200/2.8, mais ce n'est plus le même prix ni le même gabarit.
Après, tout dépend du budget dont tu disposes et des focales que tu veux privilégier...
Et merci pour cet article passionnant sur l'accentuation, que j'ai lu de bout en bout... mais peut-être pas assez bien, car du coup le doute m'habite... Je m'explique : jusqu'à présent je développais mes photos (raw) avec DXO, sans avoir jamais trop touché à la netteté (enfin si, grosso modo deux réglages différents selon que je traite un paysage/architecture ou un portrait). Donc je faisais mes réglages, j'étais content, puis j'exportais en Jpeg (si aucune retouche dans un logiciel tiers) ou en Tiff (si besoin de faire des corrections locales, par exemple dans Lightroom). Par contre, lors de cette passe de corrections locales, je n'ais jamais appliqué à nouveau d'accentuation. Devrais-je ?
Et d'ailleurs, l'outil d'accentuation de DXO, peut-il être considéré comme un outil d'accentuation finale, ou de préaccentuation ? Ou les deux (mais là je me perds un peu) ? À l'export de DXO, celui-ci optimise-t-il l'accentuation en fonction du format de sortie choisi ?
M'enfin bref, je crois que le coup des une ou deux étapes me laisse perplexe...
L'accentuation embarquée dans les palettes des logiciels de développement sont des pré-accentuations. Elles compensent la perte de piqué due à tout ce qu'a subi le signal lumineux jusqu'à être transformé en image bitmap (donc dématriçage compris).
L'accentuation de sortie est un complément facultatif qui doit être appliqué sur l'image bitmap après son redimensionnement final, si redimensionnement il y a. C'est pour cette raison que, par exemple, Lightroom propose de nouveau une fonction d'accentuation dans son module d'exportation. Lorsque le logiciel ne propose pas explicitement d'accentuation de sortie et qu'il n'est pas envisagé de faire faire le job par un éditeur d'image, alors on peut accentuer un peu plus si besoin en faisant une sorte de 2-en-1, mais ce n'est pas idéal (rien ne l'est, d'ailleurs).
Je suis éclairé !
Un doute m'assaille cependant : sur mon exemplaire de Compétence Photo, j'ai l'impression qu'il manque la fin de la partie sur l'accentuation des RAW.
En effet, ce chapitre ne comporte que 2 parties (pourquoi pas), mais la dernière phrase de la page 41 semble incomplète et ne fini pas par un point alors que la page 42 passe à l'accentuation des JPEG.
Ne manquerait-il pas une partie de ce chapitre ?
Cordialement,
Antoine
Devant la différence du nombre de paragraphes entre RAW et JPEG/TIFF, j'ai eu peur qu'il manque plus que cela...
Merci.
Pour arriver à la digitalisation des diapos, quelques remarques pour montrer les plus d'un reflex digital:
- Oui la définition des DSLR est bien suffisante en 2011: comme vous j'arrive à 8mega (voir plus à 12mega avec un Zeiss et un film portra)
- Oui l'espace couleur peut être probablement encore meilleure que celle du LS4000-LS5000 (sRGB seul semble marcher)
- Oui, la lumière diffuse fait moins sortir le grain qu'un LS4000-LS5000 (fortunés utilisateurs d'un LS9000 ou d'un X5, vous bénéficiez d'un diffuseur)
- Non: un bémol, il faut passer par un RAW 14bit et accentuer au contraire d'un scanner à film qui donne du 16bit sans matrice de Bayer ce qui permet de bien rattraper des basses ou hautes lumières.
Bravo pour cet article sur la digitalisation de diapos, vivement la suite !
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