Oct
01
2011
Compétence Photo HS2 / Hors série sur le Format Raw
J'ai le plaisir de vous annoncer la disponibilité de l'un des deux projets qui ont consommé l'essentiel de mon temps et de mon énergie ces dernières semaines : un hors série complet sur le Format Raw, qui inaugure la nouvelle collection des "Guides pratiques" de Compétence Photo.
Dans les 132 pages du magazine, j'escalade dans un premier temps les fondamentaux du Raw par la face Nord pour tenter de révéler sa véritable nature, et proposer in fine une optimisation du flux de travail. J'aborde ensuite le développement des fichiers Raw en quatre parties thématiques : réglage des tonalités, ajustement des couleurs et interprétations monochromes, traitements localisés et géométriques, et enfin réduction du bruit et accentuation.
Encore le format Raw, me direz-vous ??? Et oui, je sais que je vous ai déjà infligé un livre de 300 pages sur le sujet, mais l'angle d'attaque est ici très différent : je suis resté au coeur du Raw pour aller aussi loin que possible sur chaque sujet traité, alors que le livre aborde l'intégralité du flux de production d'images, du vidage de la carte jusqu'à la diffusion des images finalisées.
Je suis très content de la maquette de ce hors série : très sobre, claire et aérée et sans la moindre publicité, autant de qualités qui me sont précieuses. J'espère que le contenu saura également vous satisfaire.
Vous trouverez sur le site de Compétence Photo le sommaire détaillé et en images, précédé de mon introduction publiée in extenso. Bonne lecture.
Commentaires
acheté ce matin ! cela m'a l'air très instructif....aperçu pour l'instant je reviendrais donner mon avis !
bonne journée
Merci pour la chronique bien sympa, Gilles...
Après, l'intersection n'est évidemment pas nulle, et les lecteurs du livre retrouveront forcément des choses proches.
Je viens d'acheter ce hors série qui, je trouve, est très bien construit et assez complet.
Le chapitre qui m'intéressait le plus est celui de l'accentuation. J'avoue que j'aurais aimé quelques astuces pour accentuer avant tirage car je manque cruellement de repère. Jusqu'à quel point accentuer pour du A2 ? du A4 ? etc..
Bonne continuation
Ne te vexe pas, mais malgré tout ton charme, c'est bien mon APN qui me ravit
acheté et approuvé, je me suis amusé avec les images test, j'utilise bibble, pour info on peut corriger très facilement la perspective avec le plug-in zPerspector avec ce logiciel.
En tout cas excellente revue, bravo.
Il faudra me dire si vous avez réussi à trouver les bons résultats dans le jeu qui conclut la partie sur les tonalités...
j'ai pris le dernier ce matin avec midol, allez les bleus...Enfin je m'écarte du sujet, c'est TRES bien fait, pour tous les niveaux, didactique, bien illustré, faire un magazine interactif est une bonne idée, dommage que ce ne soit pas cartonné pour le conserver plus longtemps...J'imagine le nombre d'heures de boulot...Bravo
Commandez vite ou ruez vous chez votre marchand de journaux.
J'ai failli arriver en retard à mes conférences de samedi 12h et dimanche 12h à cause des matchs, donc le Midol forme un bon bundle avec le hors série... :wink:
Merci pour le compliment, j'ai en effet essayé - comme toujours - d'être accessible à tous. Pas la peine d'écrire, sinon, mais malgré toute sa bonne volonté, on n'y parvient pas toujours. Je suis donc très heureux d'entendre ça...
Un parfait complément à son livre sur le format Raw. N'hésitez pas à vous le procurer.
Et pour ceux qui se posent la question : non, je ne suis payé pour ces critiques positives. :wink:
Je ne suis moi-même pas payé en fonction du nombre d'exemplaires vendus, mais au forfait. S'il se vend bien, cela n'ajoutera pour moi que le plaisir de savoir que j'ai contribué à diffuser la "bonne parole" sur le format Raw... :wink:
J'ai fini le mag, encore bravo, mais j'ai deux petites questions:
-Filtre UV ou non, pour la dégradation qu'ils peuvent entrainer
-Comment et où faire tirer sur papier pour obtenir un résultat en corrélation avec tous les réglages minutieux que 'on a appliqué à ses precieux RAW.
Merci
Si tu tiens à en mettre, il faut choisir des filtres haut de gamme et à cerclage très fin.
S'agissant de l'impression, c'est un sujet à part entière, qui ne peut être traité en commentaires, mais je note la suggestion... :wink:
Merci
Un excellent article aborde en passant cette question sur DxOMark (www.dxomark.com/index.php/About/In-depth-measurements/Measurements/Color-sensitivity), mais il est en anglais.
Je suis nouveau sur ce site et ceci constitue ma première intervention.
Je n'ai pas vraiment de Sony (nul n'est parfait ), mais j'ai la chance (l'honneur, devrais-je dire :wink: ) de travailler pas loin du bureau de Patrick.
Plutôt que d'aller le voir pour lui poser quelques questions techniques, nous avons opté pour ce vecteur-ci, ce qui devrait lui permettre de m'éclairer, mais aussi peut-être certains autres. ;o)
Ma première question (et oui, j'en aurai d'autres :roll:: ) sera basée sur l'excellente publication de Patrick sur le format Raw dans le hors-série de Compétence Photo.
Page 16, il aborde le sujet de la "Capture linéaire du signal lumineux".
La notion qu'il décrit m'avait déjà soulevé la même interrogation, lorsque je l'avais lue dans une autre publication (peut-être Chasseurs d'images).
Attachez les ceintures, je suis parti : la réponse du capteur reste linéaire. Il enregistre un signal proportionnel au nombre de photons reçus.
Patrick en arrive à la conséquence sur le bruit. Un capteur codant l'info sur 12 bits par exemple (4096 possibilités), il codera les plus hautes lumières sur 2048 niveaux, ensuite sur 1024, et ainsi de suite... jusqu'à n'avoir plus que 4 niveaux pour les tonalités les plus faibles.
Je vois bien là des puissances de 2, mais pourquoi donc une mesure linéaire se transforme-t-elle en puissance de 2 ?
:-?:
On pourrait même se demander, si on arrive à admettre ces puissances de 2, pourquoi on ne coderait pas les ombres sur 2048 niveaux, en inversant ombres et lumières ? Là, je pense que c'est une remarque absurde... :cry::
Je me pose donc la question, puisque là est certainement ma faille dans ma non-compréhension, du lien entre ce que le capteur mesure (des photons) et ce qui se traduit par le codage en niveaux privilégiant les hautes lumières.
Depuis que cette question me taraude, j'ai trouvé un début d'explication page 49.
Page où il est fait mention d'une autre notion que j'ai découverte ici, parce que vraiment pas portée par d'autres revues : si en jpeg, on doit plutôt privilégier une sous-exposition, en Raw, il faut préférer une légère surex "bien contrôlée".
Et ensuite, je lis les mots miraculeux pour ma question : "1 IL d'exposition en plus double la quantité de lumière qui arrive sur le capteur"... nos fameux photons, donc et mes fameuses puissances de 2.
C'est bien ça ?
Merci d'avance, Patrick.
vouzici ?... :wink:
tu as parfaitement compris qu'une tonalité située 1 IL "à droite" d'une autre tonalité dans l'histogramme a reçu deux fois plus de lumière. Cette puissance de 2 régit toutes les qualités photographiques : vitesse, ouverture, sensibilités, tout est compté en stops, en crans et tous ces synonymes qui correspondent à des IL, donc à des puissances de 2.
Cela étant, le découpage en IL est artificiel, comme l'est la comptabilité du nombre de niveaux de luminosité par tranche d'histogramme en fonction du nombre de bits du codage. Mais ça fixe les idées, et c'est très bien... :wink:
Et surtout encore bravo pour tes publications et les idées parfois novatrices (au moins pour moi) qu'elles véhiculent, ainsi que votre site riche en info.
On ne se connait pas mais j'avais lu un de vos précédents ouvrages, très bien documenté d'ailleurs mais ô combien axé (come tout ce qui est dit sur le sujet) sur lightroom...On ditait qu'il n'existe que ce dérawtiseur sur terre. J'utilise pour ma part Acdsee Pro 7 (parès avoir utilisé Bobble 5, DXO optics Pro, Corel ASP et Lr) et le préfère à tous, et de loin. Mais évidemment, je sors de l'enprise monopolistique d'Adobe (présent dans tous les organismes de formation entre autre). Je suis sûr qu'il n'y a pas 10 lignes sur Acdsee dans votre livre mais je peux me tromper.
Après, il ne faut pas confondre la poule et l’œuf : si les auteurs et les formateurs donnent une priorité à Lightroom, c'est qu'il domine largement le marché et qu'il y a une demande très forte. On ne peut pas demander à un auteur de passer des mois à écrire un livre qui ne se vendra pas, ni à des formateurs de créer des formations qu'ils ne vendront pas.
Pour ce qui est d'ACDSee, que je connais quasiment depuis sa sortie, c'est un remarquable gestionnaire d'image que j'utilise au quotidien, et j'en ai fréquemment parlé dans Compétence Photo et dans mes livres. En revanche, pour le développement des Raw, il est très loin des quatre premiers logiciels cités plus haut. C'est en tout cas mon point de vue, et c'est la raison pour laquelle je ne n'en parle pas.
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